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coup de cœur sous-marin pour un jeudi

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des œuvres d'art + photos sous-marines + matériel recyclé + des objets de tous les jours = coup de cœur ! il s'agit du travail très particulier de forlane 6 studio, deux artistes, mathieu goussin et hortense le calvez (france). les photos des installations sont magnifiques.

comme une photo vaut mille mots, pour notre plus grand bonheur, leur site en présente beaucoup. toujours très intéressant, le «making of» à voir ici.

découvert via fast company.

deux talents pour un mardi

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voir et revoir le travail de thomas allen. j'en avais parlé en mai dernier. l'artiste invente cette fois des histoires entre des livres scientifiques, des illustrations d'époque et la troisième dimension. remarquez le soin mis sur l'éclairage et l'ambiance générale des photos. prendre le temps de bien faire les choses est une belle valeur ajoutée ici. très réussi.

aussi, un projet tout simple de sketchbook: imprimer manuellement des motifs. pourquoi pas. il s'agit de la participation 2013 d'anika (graphiste américaine) au projet «sketchbook project» qui a aussi participé aux éditions précédentes. plusieurs photos sur son blogue ainsi qu'un petit film pour tout voir.

un livre qui se cherche

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tout comme l'artiste d'ailleurs.

j'ai voulu faire un livre altéré, bien que les définitions semblent bien larges dans ce domaine.

cette fois-ci n'ayant pas d'idée précise, j'ai travaillé la forme, les couleurs, les rabats, fenêtres, les images à coller, etc. bien sûr, j'avançais, mais toujours rien de précis, toujours pas de propos.
j'avais plusieurs buts «artistiques» au départ: avoir un livre coloré, exploiter les zones vagues de photos de magazines, les cadrer. je voulais un éclatement, les onglets larges sont arrivés.

je l'ai manipulé pendant une bonne semaine. mes 21 onglets sont devenus la porte d'entrée à 21 histoires. donc, chaque cadrage est comme la page couverture d'un roman laissant beaucoup de place à l'imaginaire. j'y ai ajouté un acétate avec le titre. ensuite est apparue le pastel sec en miroir à cette image pour pousser l'imaginaire plus loin. j'ai encore deux ou trois idées pour préciser mon propos. quelques heures à y mettre, mais là, je vois plus précisément ce que ça va devenir.

et je dois avouer que de le voir en photo m'a beaucoup aidé. je les partage avec vous même s'il n'est pas terminé.

la morale de cette histoire est que le chemin d'un livre sans propos n'est pas impossible, mais beaucoup plus difficile.


spécial pop-up pour un samedi

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il y a des périodes parfois où plusieurs éléments du même genre arrivent en même temps.

depuis quelque temps, c'est les livres pop-up. je découvre plusieurs artistes qui exploitent cette façon de faire avec toute l'ingénierie (ou l'ingéniosité) que cela demande. chapeau! certaines actions me semblent bien compliqué. mais quand l'action sert à expliquer le propos, alors là, je suis encore plus impressionnée.

c'est le cas du livre de kevin steele, «the movable book of letterforms» sur la typographie. toute la découpe et le montage ont été fait manuellement. appréciez le travail en regardant photos et vidéos sur son site. plusieurs autres livres à voir aussi.

j'ai aussi découvert récemment le travail de david d. carter, qui fait aussi dans le pop-up. de son côté, tous les sujets sont exploités, quelques titres: Yellow Square, 600 blacks spots, Snow Bugs, etc. on peut en voir plusieurs sur son site., mais étonnamment, c'est sur les pages du site amazon que l'on peut voir plus de photos de chacun des livres. commencez par 600 blacks spots et profitez-en pour regarder aussi les autres.


dans un autre ordre d'idées, un clin d'oeil sur la récupération des livres comme matériel artistique qui est de plus en plus populaire. voir les «maisons» de frank-halmans artiste néerlandais que fait surtout dans les installations.

la mode qui imagine des avatars

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si vous suivez un peu la mode avec un grand M, c'est-à-dire celle des designers qui poussent toujours plus loin leur imaginaire, vous aurez sans doute remarqué que parfois, il y a des spécimens qui se détachent du lot. l'exposition «arrrgh», à paris, en ce moment, présente ces vêtements qui prennent l'humain pour un personnage de bd, un avatar, etc. bref, quelqu'un qui a (en grande partie) perdu de son humanité.

ici, oubliez le côté pratique, votre sécurité dans certains cas, tellement ces vêtements n'ont pas grand-chose en rapport avec nous et avec nos vies. malgré tout, il est intéressant de voir toute cette créativité déployée. ça m'a fait sourire bien sûr, mais remarquez que souvent, un très minime détail d'une de ces idées, un clin d'oeil, se retrouve dans nos vêtements: une façon de faire un pli, ou de donner du volume. les matériaux changent constamment dans ce domaine et ils sont plusieurs à explorer la façon de travailler ces nouvelles «fibres».

on en parle sur plusieurs sites.




un cadeau-échange par la poste

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une autre rencontre créative par le web. cette fois-ci avec jack oudyn, d'australie. j'aime beaucoup son travail: des collages, un mélange de choses ramassées ici et là avec ajouts de dessin à la main. après un échange de courriel, nous avons décidé d'échanger nos petites publications respectives. c'est toujours un plaisir de faire ça!

jack se définit comme artiste, enseignant et surtout optimiste. visitez son blog, rempli de créations diverses.

j'ai reçu «travel head III» et «play if you wish». merci merci thank you!


un talent et une curiosité pour un lundi

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est-ce des installations publiques ou du vandalisme vert? bonne question... mais c'est sympathique comme offre artistique. il s'agit d’oeuvres de edina tokodide (hongrie). toutes les photos et les informations sur le site étapes, mais aussi voir le site du collectif pour d'autres types d'installations.

la curiosité est le document «curious rituals» qui illustre et explique les gestes électroniques. il s'agit d'un répertoire des gestes et réflexes que l'humain a développé avec les bidules électroniques qui semblent l'accompagner partout. intéressant.
parfois je me dis qu'avant, par ennui, les gens s'allumaient une cigarette, maintenant ils occupent les moments creux avec leur cellulaire... est-ce pire ou mieux... je sais pas. je me demande plutôt pourquoi l'humain s'ennuie?

sur le site, on peut aussi télécharger le livre en format pdf.

deux idées pour un samedi

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d'abord, le livre «popular lies about graphic design» de craig ward sur les erreurs graphiques... qui n'en sont pas. comme en toute chose, il y a de grands principes qu'il faut transgresser pour arriver ailleurs. parfois ça fonctionne, parfois pas, ça aussi il faut toujours l'avoir en tête. notre perception visuelle, si souvent sollicitée, s'élargit un peu plus tous les jours. on reconnaît facilement les mots, les concepts, même tordus, et ce, en quelques millièmes de seconde. donc le graphiste qui veut jouer avec cette idée, peut aller très loin. le site de craig en est un très bon exemple. les menus sont à la limite du lisible, mais son travail est très riche et varié. on reconnaît l'approche. pour en revenir au livre, il s'agit d'une belle démonstration de ses principes de mise en pages. quelques pages à voir sur le site brain picking et presque tout le livre sur la page amazon ici.

autre idée pas banale, l'aspect caché des arbres par l'artiste giuseppe licari. l'installation «humus» semble fascinante, l'ambiance générale et les ombres portées tout autant. j'aimerais bien me promener dans cet environnement...

l'amour est partout, souriez!

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joyeuse st-valentin!

je cherche quelqu'un...

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je devrai changer d'espace de création bientôt. j'ai décidé de prendre un atelier avec un ami qui est aussi en art visuel. nous cherchons une troisième personne pour se joindre à nous dans l'aventure. nous avons trouvé un 600 pi carré dans l'édifice rca, rue st-jacques, à 5 min. du metro place st-henri. si cette place vous intéresse, ou si vous désirez plus d'informations, écrivez-moi rapidement.

propos de milton

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j'aime beaucoup le graphiste américain milton glaser. j'en ai souvent parlé ici. j'ai découvert récemment le film qu'un autre graphiste américain, hillman curtis avait fait avec lui il y a quelques années.

la vie est étrange, hillman curtis est décédé en avril dernier. il nous a laissé cette magnifique série de portraits d'artiste. son point de vue de designer est particulièrement intéressant. dans ce film, milton maintenant d'un âge vénérable, nous parle de son métier, de l'engagement, de l'enseignement aussi. il nous donne une longue série de pistes sur lesquelles méditer. si vous avez aimé, voir la page où tous les films de hillman sont proposés.

deux talents pour un beau dimanche

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trouvé dans «ma pépinière» favorite (flickr) deux beaux talents.

d'abord les collages de laura ferrara, américaine. ses oeuvres sont un mélange délicat de collage et de dessin. des compositions étranges et des ambiances bien personnelles. j'aime beaucoup le ton monochrome de son travail. beaucoup d'utilisation de gravures anciennes en noir et blanc et du crayon plomb. il y a toute une série faite sur des pages de vieux livres.

il y a aussi le travail de martha donovan opdahl, artiste américaine du textile. son travail préparatoire avec des textures et des cartons découpés est vraiment très réussi et ses compositions très graphiques. c'est d'abord son album «constructions» qui a attiré mon attention. mais il y a d'autres projets/albums fort intéressants.

«feel good» petit film: papier et coup de foudre

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6 minutes de sourire. c'est ce que vous aurez en regardant le court métrage «paperman» de john kahrs (disney). selon les informations, le charme désuet est un mélange de dessin à la main et d'effet 3d. mais avant tout, un scénario tout simple et absolument séduisant. surtout si près de la st-valentin, c'est dans l'air !
plus de détail ici.

l'affiche pour la cause

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voici une belle exposition en ligne d'affiches engagées. celles qui existent pour souligner une cause, mettre de l'avant les grandes inégalités et injustices qui existent de par le vaste monde. les causes sont nombreuses et vont dans tous les sens. dans les faits, par manque de budget, ces affiches sont trop rares dans nos environnements alors que les grandes campagnes de pub prennent largement la place.

heureusement pour nous, elizabeth resnick, professeur de design graphique au Massachusetts College of Art and Design présente l'exposition «Graphic Advocacy : international posters for the digital age 2001-2012», une magnifique sélection internationale de 122 affiches. les compositions sont souvent épurées et les images fortes. voir toutes les affiches ici sur le site officiel.

via pixelcréation

on enseigne comme on apprend

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voici un court texte bien inspirant sur l'enseignement par marietta mccarty. on m'a déjà dit qu'un prof enseigne comme il a appris. en fait, je dirais plutôt qu'on enseigne selon les moments forts de notre propre apprentissage. je me souviens très bien de ces moments forts quand j'étais à l'école et j'essaie sans cesse de m'en inspirer.

l'enseignement ne se passe pas seulement entre les murs d'une classe, c'est partout et à tous moments. qu'on montre à quelqu'un à préparer des pâtes ou qu'on partage une nouvelle façon de faire avec l'autre, c'est de l'enseignement puisqu'il y a apprentissage.

quelques phrases de son billet:
«What did the teacher do, exactly? Where's the magic? Pass it on.»
«Make education irresistible. Make it matter.»
à lire!

dessiner, ça s'apprend!

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que cela fait plaisir de lire cet article! chantal fournier nous entretient sur le site drink and draw (un collectif de montréal) sur l'apprentissage du dessin. elle explique avec d'autres mots ce que je dis à tous mes étudiants depuis toujours.

en résumé, si vous avez été capable d'apprendre à écrire, vous serez capable d'apprendre à dessiner. il faut y mettre les efforts et la pratique, c'est tout. ce n'est pas parce qu'on est capable d'écrire qu'on devient écrivain. dessiner est un outil supplémentaire pour conserver une idée.

excellent pour ceux et celles qui sont convaincus de ne pas être «bon en dessin».
il y a une première partie sur ce sujet ici.

jouer dans le sable... divinement

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c'est magique d'écouter ce petit film. l'artiste britannique tony plant fait dans le land art depuis 20 ans. dans ce film, il gratte les plages avec son râteau pour y créer de magnifiques compositions qui disparaîtront avec la marée montante. j'aimerais bien passer quelques heures à le regarder faire assise sur mon rocher. très zen pour utiliser une expression connue.

allez sur son blog ou son site pour saisir l'étendue de ses interventions.
via étapes